FORÊT DES GRANDS BOIS
Localisation
Surface totale de la forêt
392
ha
Quantité de tCO2eq
Vérification / Certification
2.795
tCO2eq
Score Biodiversité
1,0
/3
La forêt des Grands Bois est située dans le département du Loiret à une dizaine de kilomètres de Gien où s'écoule la Loire. Ancienne de par son histoire liée au château de la Buissière, la forêt est bordée de trois charmants étangs. Une cinquantaine d’hectares de zones humides sont également présents au Sud de la propriété. Ces parcelles présentent un fort intérêt biologique et sont d’ailleurs comprises dans la zone Natura 2000 « Forêts, landes, tourbières de la vallée de la Canche ». Une espèce endémique, l’Abeille noire, a fait son retour grâce à l’installation de ruches sur le domaine.
LE CARBONE
Les peuplements forestiers éligibles à la méthodologie La Belle Forêt sont constitués essentiellement de chênes traités autrefois en taillis sous futaie et qui sont aujourd’hui en conversion vers la futaie irrégulière. Les peuplements trop jeunes ou à risque ont été exclus. Sur les 265 ha éligibles, 2.795 tCO2eq ont été générées pour la première période de 5 ans. Pour tenir compte des risques de non permanence des crédits carbone (incendies, tempêtes...) 1.244 tCO2eq ne seront pas commercialisées.
SURFACE BOISÉE TOTALE
362
ha
Intégralité
des peuplements forestiers
SURFACE ÉLIGIBLE AUX CRÉDITS CARBONE
265
ha
Peuplements forestiers
récoltables et pérennes
LA BIODIVERSITÉ
Le score global biodiversité de la forêt des Grands Bois est très encourageant pour une forêt privée. De nombreux critères ont des scores très élevés, comme la gestion en couvert continu ou la fermeture des accès motorisés. Les critères liés à la préservation des milieux ouverts et humides ont également un bon score, ce qui traduit une prise en compte déjà importante de la biodiversité dans la forêt.
En revanche, malgré une volonté manifeste de conservation d’arbres morts sur pied et au sol, le nombre de bois morts reste malgré tout faible. La poursuite des efforts entrepris devrait permettre d’améliorer assez rapidement le score de ce critère.
Score co-bénéfices biodiversité
1,0
/3
ACTIONS D’ADAPTATION
Grâce à la vente des crédits carbone, les propriétaires disposent de nouvelles ressources pour mettre en place des actions d'adaptation pour la forêt, la biodiversité et l'eau.
Actions sylvicoles :
Selon l'état de la forêt, le propriétaire et son gestionnaire choisiront les actions les plus pertinentes à mettre en oeuvre.
Par exemple :
1. Des plantations de mélange d'essences plus adaptées à réaliser en priorité dans les parcelles les plus vulnérables au changement climatique.
2. Dans les régénérations naturelles, des dégagements sélectifs supprimant les essences les moins bien adaptées au changement climatique, ce qui permettra d'augmenter la proportion d'essences plus robustes.
Actions en faveur de la biodiversité :
Pour améliorer la résilience de l'écosystème dans son ensemble, des actions concernant spécifiquement la biodiversité seront mises en oeuvre.
1. Il s'agit notamment de la conservation d'arbres morts (qui ont tendance à être exploités en bois de chauffage ou bois énergie), d'arbres réservoirs de biodiversité ou de la création d'ilots de libre évolution.
2. Si des milieux ouverts sont présents, ils seront entretenus afin de conserver leur capacité d'accueil pour les espèces qui en dépendent.
3. Des actions en faveur d'espèces rares ou menacées seront mises en oeuvre, en relation avec des spécialistes ou des associations naturalistes.
Actions en faveur de l'eau :
Dans un contexte d'aggravation des phénomènes de sécheresse et inondation, la conservation de l'eau est primordiale.
1. Les zones humides qui ont considérablement régressé en France devront être conservées et si nécessaire restaurées.
Les mares qui se comblent progressivement seront entretenues délicatement et de nouvelles seront crées si les conditions s'y prêtent.
2. Les bordures de cours d'eau importantes pour la qualité de l'eau bénéficieront d'une gestion particulièrement douce avec des coupes moins intenses.
3. Dans les secteurs à fort risque d'inondation, on étudiera la possibilité d'utiliser les dépressions du terrain pour recueillir, par un système de fossés, les excès d'eau et la laisser s'infiltrer progressivement dans les nappes.