FORÊT DES HAUTES BRUYÈRES
Localisation
Surface totale de la forêt
302

ha
Quantité de tCO2eq
Vérification / Certification
4.660


tCO2eq
Score Biodiversité
1,1
/3
La forêt des Hautes Bruyères est une forêt périurbaine de 302 ha, située dans les Yvelines.
Elle est constituée d’un plateau sur lequel des peuplements de chênes produisent des produits de belle qualité. À l’ouest, des versants assez abrupts débouchent sur la vallée naissante de la Mauldre qui alterne étangs, marais et bois humides. Une extraordinaire parcelle de très vieux châtaigniers greffés aux formes étonnantes et des zones sableuses contribuent également à la diversité des milieux.

LE CARBONE
Les peuplements forestiers éligibles à la méthodologie La Belle Forêt sont constitués essentiellement de chênes traités autrefois en taillis sous futaie et qui sont aujourd’hui en traités futaie régulière.
Les peuplements trop jeunes ou à risque ont été exclus. Sur les 85 ha éligibles, 4.660 tCO2eq ont été générées pour la première période de 5 ans. Pour tenir compte des risques de non permanence des crédits carbone (incendies, tempêtes...) 2.136 tCO2eq ne seront pas commercialisées.
SURFACE BOISÉE TOTALE
249
ha

Intégralité
des peuplements forestiers
SURFACE ÉLIGIBLE AUX CRÉDITS CARBONE
85
ha

Peuplements forestiers
récoltables et pérennes
LA BIODIVERSITÉ
La forêt des Hautes Bruyères est une propriété gérée jusqu’à aujourd’hui avec un objectif de production de bois d’œuvre de qualité et de chasse. Cela s’en ressent dans le score global. Les critères liés le plus directement à la gestion forestière ont les scores les plus élevés: limitation des coupes rases, diversification et résilience des peuplements, préservation des sols lors des exploitations, limitation des essences exotiques...
La forêt a été rachetée par le propriétaire actuel très récemment. Peu d’actions spécifiques des milieux particuliers sont pour le moment mises en œuvre, hormis la fauche annuelle des prairies. Une volonté de prise en compte de ces milieux exceptionnels est affichée, avec notamment le travail en cours avec le PNR de la Haute Vallée de Chevreuse et des étudiants en BTSA GPN sur la parcelle de vieux châtaigniers.
Score co-bénéfices biodiversité
1,1


/3
ACTIONS D’ADAPTATION
Grâce à la vente des crédits carbone, les propriétaires disposent de nouvelles ressources pour mettre en place des actions d'adaptation pour la forêt, la biodiversité et l'eau.
Actions sylvicoles :
Selon l'état de la forêt, le propriétaire et son gestionnaire choisiront les actions les plus pertinentes à mettre en oeuvre.
Par exemple :
1. Des plantations de mélange d'essences plus adaptées à réaliser en priorité dans les parcelles les plus vulnérables au changement climatique.
2. Dans les régénérations naturelles, des dégagements sélectifs supprimant les essences les moins bien adaptées au changement climatique, ce qui permettra d'augmenter la proportion d'essences plus robustes.

Actions en faveur de la biodiversité :
Pour améliorer la résilience de l'écosystème dans son ensemble, des actions concernant spécifiquement la biodiversité seront mises en oeuvre.
1. Il s'agit notamment de la conservation d'arbres morts (qui ont tendance à être exploités en bois de chauffage ou bois énergie), d'arbres réservoirs de biodiversité ou de la création d'ilots de libre évolution.
2. Si des milieux ouverts sont présents, ils seront entretenus afin de conserver leur capacité d'accueil pour les espèces qui en dépendent.
3. Des actions en faveur d'espèces rares ou menacées seront mises en oeuvre, en relation avec des spécialistes ou des associations naturalistes.

Actions en faveur de l'eau :
Dans un contexte d'aggravation des phénomènes de sécheresse et inondation, la conservation de l'eau est primordiale.
1. Les zones humides qui ont considérablement régressé en France devront être conservées et si nécessaire restaurées.
Les mares qui se comblent progressivement seront entretenues délicatement et de nouvelles seront crées si les conditions s'y prêtent.
2. Les bordures de cours d'eau importantes pour la qualité de l'eau bénéficieront d'une gestion particulièrement douce avec des coupes moins intenses.
3. Dans les secteurs à fort risque d'inondation, on étudiera la possibilité d'utiliser les dépressions du terrain pour recueillir, par un système de fossés, les excès d'eau et la laisser s'infiltrer progressivement dans les nappes.