La Belle Forêt c'est à la fois une solution pour les forêts et une solution pour les entreprises, et même pour chacun d'entre nous qui souhaiterait y contribuer. Parce que La Belle Forêt génère de nouveaux revenus pour la forêt, permettant ainsi une gestion encore plus vertueuse et son adaptation aux changements climatiques. Parce que La Belle Forêt propose les seuls crédits carbone de haute intégrité avec des co-bénéfices biodiversité et eau, issus de la forêt française, vérifiés par Ecocert, et certifiés par Bureau Veritas.

Pendant des décennies, la forêt a profité de l'augmentation du taux de CO2 dans l'atmosphère. Les arbres ont poussé plus vite mais aujourd'hui, nos émissions de CO2 ont atteint un tel niveau qu'elles entraînent des changements climatiques avec plus de sécheresses, davantage de canicules ou encore des tempêtes de plus en plus marquées. Ces phénomènes fragilisent les forêts et entrainent des dépérissements de certaines essences particulièrement sensibles.

La Belle Forêt a pour ambition d'augmenter le stockage pérenne du CO2 en forêt tout en améliorant l'état de la biodiversité. Pour cela, il faut déjà éviter que le CO2 contenu dans les sols ne soit relargué lors des coupes rases. Ces coupes rases doivent être réservées aux cas exceptionnels (peuplement sinistré par un incendie, une tempête ou des pathogènes, ...). La Belle Forêt défend donc une sylviculture à couvert continu car le renouvellement forestier se fait progressivement en assurant une permanence paysagère et forestière. Cette continuité favorise la conservation de l'habitat de la plupart des espèces dépendant de la forêt. Le mélange des essences permet de réduire les risques d'attaques massives de pathogènes ce qui limite la possibilité de destruction totale d'une parcelle. En outre, cette diversité des essences introduit une diversité des croissances et des maturités, des milieux plus variés pouvant accueillir plus d'espèces.

Bien entendu introduire de nouvelles essences mieux adaptées à un climat qui change vite, sous couvert continu, doit être mis en place. Planter des arbres en mélangeant les essences, après qu’une crise sanitaire ou qu’un coup de vent violent ont décimé des hectares de forêts, doit être possible et parfois même indispensable. Mais il faut avant tout pratiquer une sylviculture délicate : mélanger les essences et les différentes classes d’âge, toujours privilégier la sylviculture mélangée sous couvert continu (SMCC), gérer chaque arbre. C’est la garantie d’une meilleure résistance aux aléas climatiques et aux parasites, d’une biodiversité riche, d’un écosystème résilient dans lequel les arbres s’entraident, nourrissent les sols.

Ce sont des propriétaires qui s'engagent pendant 20 ans dans une démarche ayant pour objectif de préserver les puits de carbone et séquestrer davantage de carbone tout en protégeant la biodiversité. Ces efforts sont financés par les crédits carbone et permettent ainsi d'accompagner les forêts face aux changements climatiques.

Ce sont avant tout des entreprises qui ont des stratégies climat affirmées et qui sont d’ores et déjà engagées dans baisse active de leur empreinte carbone. Ce sont des entreprises qui veulent contribuer à la neutralité carbone en investissant dans des projets forestiers par l'achat de crédits carbone locaux, vertueux, transparent. Des crédits carbone issus de la forêt française et de haute intégrité (vérifiés par Ecocert et certifiés par Bureau Veritas). Des crédits carbone qui ont du sens et leur permettent de communiquer en toute transparence sur leurs stratégies climat, de dire ce qu'elles font et de faire ce qu'elles disent.

Un crédit carbone est une unité équivalente à une tonne de CO2. Lorsqu’un projet permet de séquestrer du carbone ou de réduire des émissions de gaz à effet de serre (GES), il peut délivrer des crédits carbone. Ces projets contribuent à la neutralité carbone mondiale et concernent de multiples secteurs d’activité : l’agriculture et l’élevage, la gestion forestière, l’énergie, la gestion des déchets, etc. Chaque crédit carbone est unique et consigné dans un registre tant qu’il n’est pas utilisé dans la comptabilité carbone de l’entreprise. Un crédit carbone ne peut être utilisé qu’une fois.

La contribution carbone consiste à contribuer à la neutralité carbone globale 2050 (accords de Paris) en développant des projets favorisant la séquestration des émissions de gaz à effet de serre.

Nous évaluons d'abord la quantité de crédits carbone qu'un projet peut générer et qui correspond à la différence de tonnage de CO2 stocké en forêt entre un scénario de récolte et une gestion "orientée carbone" (maintien du peuplement). C'est cette différence qui génère de l'additionnalité et donc des crédits carbone. Puis nous appliquons des décotes liées au risque climatique de chaque peuplement et ne retenons que les peuplements qui devraient s'adapter aux changements climatiques. La qualité de ces crédits carbone (co-bénéfices biodiversité) est ensuite notée selon 20 critères. Le prix des crédits carbone La Belle Forêt est indexé sur ce score. Dans le temps, la qualification et la quantification peuvent évoluer, de nouvelles mesures en forêt sont donc réalisées sur base documentaire chaque année et tous les 5 ans in situ par des experts indépendants. Ces principes et méthodes sont certifiés par le Ministère de la Transition Écologique.

Nous prenons en compte le carbone forestier stocké dans le bois des arbres : tronc, les branches, les racines. Le carbone forestier est mesuré soit par des inventaires statistiques (placettes), soit par des inventaires en plein. Les arbres captent du CO2 et le carbone est durablement stocké dans le bois tant qu'il n'est pas dégradé..

Mesurer la biodiversité reste un exercice délicat et les résultats des inventaires d'espèces peuvent fluctuer en fonction des années ou même des saisons. C'est pourquoi, La Belle Forêt a choisi de prendre en compte les actions en faveur de la biodiversité et de l'eau mises en place dans les forêts. Pour cela, nous évaluons 20 critères : Maturité et viellissement, Sylviculture et résilience, Essences et peuplements, Modalités d'exploitation, Gestion de la grande faune, Intervenants forestiers, Milieux particuliers, Actions et conventions.

La majeure partie de la biodiversité forestière dépend des vieux arbres et des arbres morts. Or, la sylviculture, qui répond avant tout à des critères d’usage du bois et de sa transformation, conduit à récolter les peuplements très jeunes, bien avant les stades ultimes du cycle forestier. Pour favoriser la présence de nombreuses espèces, il faut donc augmenter la proportion de gros bois, maintenir plus de bois mort sur pied et au sol, conserver des arbres présentant trous ou fissures et préserver des ilots laissés en libre évolution (sans intervention). Par ailleurs, il faut limiter les multiples agressions qui participent au recul de la biodiversité : limiter l’usage des pesticides et proscrire les insecticides qui détruisent la chaîne alimentaire, interdire le nourrissage des sangliers qui traquent sans relâche la microfaune du sol : insectes, amphibiens, reptiles, micromammifères, nid d’oiseaux. Des actions plus spécifiques comme l’instauration de zones de quiétude pour les grands rapaces par exemple ou le maintien des landes et clairières favorables à des espèces spécialisées peuvent être nécessaires dans certains massifs. Enfin il faut mettre en place des actions pour préserver l’eau en forêt ou encore lutter contre les espèces invasives.

Du fait des activités humaines, la biodiversité subit de multiples agressions et les changements climatiques, qui sont d'origine anthropique, ont eux-même un très gros impact sur la biodiversité. Or, la dégradation de la biodiversité et la destruction du vivant en général ont aussi en retour un impact sur le climat. Un exemple : des forêts dégradées sont moins efficaces en terme de stockage de carbone et donc d'atténuation des changements climatiques. La crise climatique et la biodiversité sont donc intimement interconnectées. Ce n’est pas nous qui le disons, mais les experts du GIEC et de l’IPBES. La bonne nouvelle est que la forêt est le berceau de la biodiversité et une forêt bien gérée, écologiquement gérée, est d’une grande aide pour la biodiversité, donc pour le climat. Aussi nous avons décidé de donner à la biodiversité un rôle majeur dans la notation que nous effectuons de chaque forêt. Nous proposons donc aux entreprises non pas des crédits carbone seuls, mais des crédits carbone (Label Bas Carbone) avec des co-bénéfices biodiversité et eau.

Tous les projets de La Belle Forêt sont vérifiés et certifiés par les DREAL (Direction Régional de l'Environnement de l'Aménagement et du Logement) et par le Ministère de la Transition Écologique.

La large majorité des fonds revient au propriétaire forestier et finance la séquestration carbone ainsi que les actions prises pour adapter sa forêt aux changements climatiques, protéger sa biodiversité et préserver ses ressources en eau. La Belle Forêt utilise une partie des fonds pour couvrir les coûts de mesures en forêt, de vérification et de certification ainsi que ses frais de fonctionnement et commercialisation des crédits carbone.

La Belle Forêt ne propose pas de service de gestion forestière, ce n'est pas sa vocation et cela ne le sera jamais. La Belle Forêt se met au service des gestionnaires pour structurer et commercialiser les services écosystémiques dont le stockage du carbone, la biodiversité et l'eau. Les relations personnelles et privilégiées entre le propriétaire et son gestionnaire sont donc strictement préservées.