FORÊT DE CRENEY
Localisation
Surface totale de la forêt
323
ha
Quantité de tCO2eq
Vérification / Certification
6.905
tCO2eq
Score Biodiversité
0,5
/3
La forêt de Creney, d’une surface de 322 ha, est située en région Grand Est, dans l’Aube, à une trentaine de km au sud-est de Troyes. Elle fait partie du vaste ensemble de forêts du Pays d’Othe.
Elle est constituée majoritairement d’une mélange futaie-taillis à base de chêne de belle venue. Suite à des dépérissements en lien avec un sol pierreux et superficiel, deux vallons ont fait l’objet de coupes sur 13 ha ; coupes qui seront suivies d’un reboisement en essences adaptées au changement climatique.
LE CARBONE
Dans le Bois de Creney, le peuplement éligible à la méthodologie La Belle Forêt est constitué d'un mélange futaie-taillis irrégulier à dominance de chêne.Les peuplements trop jeunes ou à risque ont été exclus. Sur les 263 ha éligibles, 6.905 tCO2eq ont été générées pour la première période de 5 ans. Pour tenir compte des risques de non permanence des crédits carbone (incendies, tempêtes...) 3.163 tCO2eq ne seront pas commercialisées.
SURFACE BOISÉE TOTALE
318
ha
Intégralité
des peuplements forestiers
SURFACE ÉLIGIBLE AUX CRÉDITS CARBONE
263
ha
Peuplements forestiers
récoltables et pérennes
LA BIODIVERSITÉ
Ce score global est caractéristique de la gestion mise en œuvre dans les forêts privées. En effet, les très bons scores sont ceux des critères liés directement à une gestion traditionnelle de la forêt : réduction des accès motorisés, préservation des sols forestiers et limitation des essences exotiques. Les coupes rases, bien que peu fréquentes, sont suffisamment importantes pour que le score de ce critère soit relativement faible.
Pour les critères moins directement liés à une sylviculture de production traditionnelle, il est intéressant de noter que le score correspondant au maintien de bois mort en forêt est plutôt bon, en comparaison avec la majorité des forêts privées connues. Les critères liés à la gestion de la grande faune et à la chasse obtiennent des scores assez moyens étant donné que le locataire de chasse est plutôt autonome. La marge de progression du score de biodiversité est assez importante pour cette propriété, avec des actions assez simples et peu coûteuses à mettre en œuvre.
Score co-bénéfices biodiversité
0,5
/3
ACTIONS D’ADAPTATION
Grâce à la vente des crédits carbone, les propriétaires disposent de nouvelles ressources pour mettre en place des actions d'adaptation pour la forêt, la biodiversité et l'eau.
Actions sylvicoles :
Selon l'état de la forêt, le propriétaire et son gestionnaire choisiront les actions les plus pertinentes à mettre en oeuvre.
Par exemple :
1. Des plantations de mélange d'essences plus adaptées à réaliser en priorité dans les parcelles les plus vulnérables au changement climatique.
2. Dans les régénérations naturelles, des dégagements sélectifs supprimant les essences les moins bien adaptées au changement climatique, ce qui permettra d'augmenter la proportion d'essences plus robustes.
Actions en faveur de la biodiversité :
Pour améliorer la résilience de l'écosystème dans son ensemble, des actions concernant spécifiquement la biodiversité seront mises en oeuvre.
1. Il s'agit notamment de la conservation d'arbres morts (qui ont tendance à être exploités en bois de chauffage ou bois énergie), d'arbres réservoirs de biodiversité ou de la création d'ilots de libre évolution.
2. Si des milieux ouverts sont présents, ils seront entretenus afin de conserver leur capacité d'accueil pour les espèces qui en dépendent.
3. Des actions en faveur d'espèces rares ou menacées seront mises en oeuvre, en relation avec des spécialistes ou des associations naturalistes.
Actions en faveur de l'eau :
Dans un contexte d'aggravation des phénomènes de sécheresse et inondation, la conservation de l'eau est primordiale.
1. Les zones humides qui ont considérablement régressé en France devront être conservées et si nécessaire restaurées.
Les mares qui se comblent progressivement seront entretenues délicatement et de nouvelles seront crées si les conditions s'y prêtent.
2. Les bordures de cours d'eau importantes pour la qualité de l'eau bénéficieront d'une gestion particulièrement douce avec des coupes moins intenses.
3. Dans les secteurs à fort risque d'inondation, on étudiera la possibilité d'utiliser les dépressions du terrain pour recueillir, par un système de fossés, les excès d'eau et la laisser s'infiltrer progressivement dans les nappes.